Une simple lettre....

Chère COVID19

Tout le monde te déteste, mais moi j’ai envie de t’aimer. Tu es énigmatique, imprévu, une adversité. Tu es dénoncé dramatique, dangereux, meurtrier. Mais finalement suis-je le seul à t’aimer...

Les médias n’ont jamais été aussi appréciés. Ces médias qui en propageant la peur ont créée cette psychose, qui n’a fait que mieux te diffuser. Ces médias qui se contredisent, dont on ne sait plus la vérité. Ces médias qui en nous effrayant ne font qu’audimat amélioré. Nos politiques qui en te menant la guerre, font grimper leur cote de popularité. Ceux-là même, qui vivent grassement à longueur d’année, et qui l’après-midi ronflent dans nos assemblées. Ne serait-ce pas eux qui t’ont créé? Nos stars, nos célébrités, font des chansons des vidéos dans leurs villas confinés. Tous ces malhonnêtes, qui sur ton dos, viennent encore une fois sur des malheurs s’engraisser. Suis-je le seul a t’aimer... Ce sont pourtant eux, ces stars, ces politiques, ces gens aisés, qui de par leur voyage à travers le monde, leurs vacances dans des lieux huppés, t’ont propagé. C’est de notre faute à nous tous, qui, en ne respectant rien, t’avons procréé. Un peu comme si de par ton existence, tu venais nous prouver que nous nous sommes déshumanisés.

Grâce à toi nous reconnaissons l’importance de l’éducation et de la santé. Grâce à toi nous constatons que tous ces hommes, toutes ces femmes, sont essentiels à l’humanité. Que tous ces êtres n’ont finalement que très peu de reconnaissance et sont sous-payés. Grace à toi je m’interroge, je me demande si les médias habituellement nous disent la vérité? Grâce à toi j’ai vu renaître le partage, la solidarité. Grâce à toi nous revenons à l’essentiel, nous oublions l’argent et toutes nos futilités. Grâce à toi Les arbres, les fleurs, les animaux, notre terre, peuvent un peu s’apaiser, respirer, se reposer. Ces êtres qui autant que nous animent le monde, mais qui sont trop souvent oubliés. Ironie? Coïncidence? Ce sont ceux qui ne peuvent être contaminés. Gary Ridgway, Ted Bundy, les plus grands assassins en ce monde ont eu leur dulcinée. Alors pourquoi n’aurais je le droit de t’aimer...

Je ne peux t’aimer de par ma conscience, mon humanité. Toutes ces familles que tu as décimées et qui n’ont pu, pour certaine, accompagner une dernière fois leur bien-aimé. A toutes ces personnes, avec grande humilité, je leur envoie mon amour, et mes meilleurs pensées. Et à vous tous, chers amis, chers familles, chers inconnus, j’aimerai vous rassembler. Ensemble aimons nous, partageons, et respectons toutes ces choses merveilleuses dont nous sommes entourées. Ensemble réapprenons, redécouvrons, et modifions nos priorités. Car ce n’est qu’alors, chère COVID, que tu accepteras de t’en aller. Et c’est ainsi que tu laissera place à une civilisation bien plus évoluée. Qui finira peut-être même par te remercier. T.C